Maladie de Stargardt : nouvel espoir pour les patients avec la première implantation de prothèse épirétinienne Argus II en Italie

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Lausanne (Suisse), le 1er juillet 2016 – Lucia, une italienne de 67 ans, est atteinte de la maladie de Stargardt. Cette maladie dont elle souffre depuis l’enfance a progressivement détérioré sa vue jusqu’à la rendre aveugle. Aujourd’hui, à l’hôpital Careggi de Florence, elle est devenue la première patiente au monde atteinte de la maladie de […]

Lausanne (Suisse), le 1er juillet 2016 – Lucia, une italienne de 67 ans, est atteinte de la maladie de Stargardt. Cette maladie dont elle souffre depuis l’enfance a progressivement détérioré sa vue jusqu’à la rendre aveugle. Aujourd’hui, à l’hôpital Careggi de Florence, elle est devenue la première patiente au monde atteinte de la maladie de Stargardt à s’être fait implanter la prothèse épirétinienne Argus II.

« A l’âge de huit ans, ma vue a énormément baissé et j’ai dû tirer un trait sur ma passion pour la lecture », déclare Lucia. « La cécité a bouleversé ma vie, j’ai dû renoncer à beaucoup d’activités. Jusqu’à aujourd’hui, et en dehors des livres audios, il ne me restait plus grand chose. Grâce à la prothèse rétinienne, j’espère retrouver rapidement une plus grande autonomie et surtout ne plus avoir peur de la pénombre qui m’entoure. »

Tout comme la rétinite pigmentaire (RP), la maladie de Stargardt est une forme rare et héréditaire de dégénérescence rétinienne, qui touche une personne sur 10 000. La prothèse épirétinienne Argus II qui est conçue, développée et commercialisée par Second Sight Medical Products Inc., a déjà été implantée avec succès chez plus de 190 patients à travers le monde. Argus II est actuellement le seul implant permettant d’améliorer la vision des patients atteints de RP. Avec cette implantation réussie, la prothèse Argus II représente désormais un espoir pour les patients atteints de la maladie de Stargardt.

L’intervention chirurgicale a été réalisée avec succès par l’équipe du Professeur Stanislao Rizzo, un pionnier de la technologie Argus II, qu’il pratique en Italie depuis quatre ans. Lucia est le 27e patient implanté par le Pr Rizzo, les résultats de l’opération sont excellents. « La patiente est à un stade très avancé de la maladie, avec une absence totale de champ visuel périphérique et central, les conditions sont donc optimales pour implanter Argus II », souligne le Pr Rizzo. « Je m’attends à obtenir de meilleurs résultats qu’avec un patient atteint de rétinite pigmentaire car dans la maladie de Stargardt les couches extérieures de la rétine sont en meilleur état. »

« Il a été prouvé que cette prothèse épirétinienne est extrêmement sûre et que les résultats obtenus sont stables dans le temps », poursuit le Pr Rizzo.

« Nous nous réjouissons de cette première intervention chez un patient atteint de la maladie de Stargardt, une maladie pour laquelle il n’existe aucun traitement », ajoute Grégoire Cosendai, Président Europe de Second Sight. « Cette intervention vient confirmer l’excellente qualité de nos produits, leur efficacité et leur capacité à s’adapter à différentes pathologies ophtalmologiques. »

Argus II est le premier implant rétinien artificiel marqué CE pour la commercialisation en Europe, c’est aussi la première et unique prothèse à avoir obtenu l’approbation de la FDA pour sa commercialisation aux Etats-Unis et au Canada. L’implant bénéficie d’un recul médical de neuf ans.

Des implantations sont réalisées dans plusieurs hôpitaux situés dans les pays qui ont approuvé l’implant Argus II à savoir : la France, l’Autriche, le Canada, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Arabie Saoudite, l’Espagne, la Suisse, la Turquie, le Royaume-Unis et les Etats-Unis.

En France la chirurgie est réalisée dans trois hôpitaux : le CHNO des Quinze-Vingts à Paris, le CHU de Strasbourg et le CHU de Bordeaux. L’intervention et les soins sont pris en charge par la sécurité sociale dans le cadre du forfait innovation du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. A ce jour, 22 patients français ont été implantés avec l’implant rétinien Argus II.

Numéro vert Argus II : 0805 0805 96

Dossier de presse Argus II sur demande

A propos du système de prothèse épirétinienne Argus® II

Le système Argus II de Second Sight produit une stimulation électrique permettant de contourner les cellules rétiniennes mortes et de stimuler les cellules viables restantes, ce qui induit une perception visuelle chez des personnes atteintes de dégénérescence rétinienne périphérique sévère à majeure. Argus II convertit des images capturées par une caméra miniature montée sur les lunettes du patient en une série de petites pulsations électriques transmises sans fil vers une série d’électrodes implantées à la surface de la rétine. Ces pulsations visent à stimuler les dernières cellules vivantes de la rétine, entraînant la perception de motifs lumineux dans le cerveau. Le patient apprend alors à interpréter ces motifs visuels, et regagne ainsi une certaine fonction visuelle. Argus II est la première rétine artificielle à avoir reçu le marquage CE en Europe ainsi que l’autorisation de la FDA aux Etats-Unis. Elle est déjà disponible dans des centres au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Arabie Saoudite, en Espagne, en Suisse, en Turquie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

A propos de Second Sight

La mission de Second Sight est de développer, de fabriquer et de commercialiser des prothèses visuelles implantables afin de permettre à des personnes non-voyantes d’acquérir une plus grande autonomie. Des études cliniques sont en cours pour évaluer l’innocuité et l’efficacité d’Argus II chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Second Sight développe actuellement la prothèse corticale Orion afin de restaurer une fonction visuelle chez des personnes dont la cécité est due à des pathologies autres que celles traitées par l’implant Argus II ou d’autres thérapies. Le siège social de Second Sight se trouve à Sylmar, en Californie, et le siège européen se trouve à Lausanne, en Suisse.

Safe Harbor (Sphère de Sécurité)

Ce communiqué de presse contient des énoncés prospectifs au sens de la Section 27A de la loi Securities Act de 1933, sous sa forme amendée, et de la Section 21E de la loi Securities Exchange and Exchange Act de 1934, sous sa forme amendée, qui sont censés être couverts par la « règle refuge » créée par ces sections. Les énoncés formulés dans ce communiqué qui ne sont pas basés sur des faits historiques sont des « énoncés prospectifs ». Bien que la direction ait basé les énoncés prospectifs formulés dans ce communiqué sur ses attentes actuelles, les informations sur lesquelles ces attentes ont été basées peuvent changer. Ces énoncés prospectifs sous-entendent des risques et des incertitudes inhérents susceptibles de faire varier sensiblement les résultats réels de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs en réponse à divers facteurs y compris les risques et incertitudes décrits dans les sections Facteurs de risque et Discussion et analyse de la situation financière et résultats des sections du formulaire 10K qui ont été soumis le 11 mars 2016 et sur les autres déclarations enregistrés auprès de l’autorité des marchés financiers américains (Securities and Exchange Commission). Nous vous exhortons à considérer ces risques et ces incertitudes en évaluant nos énoncés prospectifs. Nous déconseillons aux lecteurs de se fier indûment à un quelconque de ces énoncés prospectifs, qui ne valent qu’à la date à laquelle ils sont formulés. Sauf si les lois sur les valeurs mobilières fédérales l’exigent, nous rejetons toute obligation ou engagement de publier des mises à jour ou des révisions d’un quelconque des énoncés prospectifs formulés dans les présentes (ou ailleurs) pour refléter tout changement au niveau de nos attentes à cet égard ou tout changement au niveau des événements, situations ou circonstances sur lesquels un tel énoncé est basé. Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.